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Cassandre serait une menteuse ?

Cassandre  serait une menteuse ?

Il est inutile de croire, encore plus de s'obstiner à le faire croire aux autres que la compromission est une bonne solution. Ni à court ni à long terme !

Nous savons tous pertinemment qu'elle n'est pas seulement une posture. Déposez le fanion blanc qui suggère que nous sommes enfin devenus des gens réalistes après avoir été des menteurs, tricheurs, manipulateurs semble faire preuve d'une lâcheté Hollandaise qui ma foi semblerait devenir contagieuse ?

En ces temps de reculades récurrentes on pourrait faire comme Ségolène Royal et inventer un mot qui collerait bien à l'époque la « lâchitude ».

Faire croire que seules des divergences de forme amènent à l'épée, est tout simplement d'une extrême malhonnêteté. Faire fi du travail du passé, de l'engagement, de la foi, de l'investissement si et trop souvent décrié, c'est se renier soi même, en plus de ses camarades.

On retrouverait d'ailleurs du chevaleresque dans ces attitudes, si l'on ne savait que les chevaux seraient plutôt des ânes qui une fois bien brossés se prennent pour des pur sang qui y croient à la puissance d'un truisme, d'une réalité, d'une vérité même. Les paris sont ouverts, mais nous ne courrons pas sur le même terrain. Nous sommes de fond, de gras, du lourd. Le trot est moins intellectuel, mais il est clairement annoncé et fermement efficace !

Vouloir transformer le cheval de bois du manège enchanté, en cheval de troie est une manoeuvre... mais pour s'introduire où ? Pour gagner quelle guerre ? La flagornerie du bien commun ?

Désormais, mais depuis longtemps, [les blessures des guerres passées le rappellent], il y a va d'une crédibilité qui pourrait rapidement tourner, bifurquer sur de l'improbable, de l'insupportable, de l'incroyable.

On ne peut, balayer d'un revers de main les suspicions d'hier, les humiliations, les accusations, les diffamations, les dénigrements, pour des soi-disant combinaisons hasardeuses, risquées d'un incertain demain.

La démocratie ça peut être : gagner et c'est tant mieux, mais ça peut être aussi : perdre. Faut il pour autant si on a perdu, nous soumettre, subir et retourner notre veste toujours du bon côté ?

Pendant des mois nous avons entendu clamer que les comités étaient souverains, cela fut utilisé pour tout et n'importe quoi, au point de décrédibiliser une forme d'autonomie. Mais et surtout ; un militant = une voix. Ces voix donnent des élu(e)s. Preuve en fût faite récemment.

Alors tandis que ce week end, dans une banlieue glauque et parisienne, je m'appliquais, je m'acharnais à comprendre à quoi servait cette mascarade, je découvrais le pot aux roses.

Pendant que la masturbation intellectuelle des uns battait son plein, la dilettante des autres m'interpellait.

Fatalement la réponse vint.

Mais s'y ajoutait une autre question : depuis quand des décisions importantes aussi bien départementales que nationales sont prises par des camarades honorables certes, mais sûrement pas détenteur du Graal, de surcroît tous des hommes avec donc une fois de plus notre « chère » parité reléguée aux calendes grecques pour l'hypocrite occasion. Certains de ces mêmes qui hurlaient il y a peu encore au bafouement de la démocratie et qui aujourd'hui sans scrupules prennent des décisions sans même en débattre avec ceux qui de toute évidence désormais, ils ont manipulé, manœuvré...

- 6ème République ?

Alors le congrès à Bordeaux ? Pourquoi c'est qui, qui décide ?

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